Open Semaine 2 - Warrior tennis

"Mon point fort ; le mental. Je ne suis jamais battu avant le dernier coup de raquette. Mon point faible ... Le mental." Hervé Mormentyn

Drôle de leçon de fighting spirit ... Mais Hervé dit vrai, chez les warriors, ces joueurs spécialisés dans le tournoi entre potes et le match à handicap, le mental fait beaucoup. Le pire comme le meilleur. Et ce soir, avec des warriors sur tout les terrains, nous avons eu les deux. Parfois dans un même match !

Du côté des résultats le bilan est mitigé, mais côté ambiance c'est un carton plein. Fred Guinamard a convaincu son monde en battant son adversaire (classé 15/5) en deux sets rondement menés (6/1 6/2). Olivier Talbert a fini par quitter le tournoi après 4 tours et un beau dernier match dans lequel il avait remporté le premier set. Raph Plessiet, même déguisé en Federer, n'a pas pu inquiéter suffisament un très bon joueur de fond de court en la personne de Christopher Busin. Victoire de ce dernier 6/4 6/3. Raph se rattrapa plus tard dans la soirée en mettant 4 steaks à 3 à Hervé (faites comme eux et profitez du resto désormais ouvert chaque soir !), 7 frites à 5 dans le tie break. El Gaveau s'incline lui aussi face à un joueur classsé 15/3.

Mais le match du soir, surtout sur la fin, était celui de Jérome Gossart. Un vrai warrior celui-là mais qui sait se faire désirer ! Jusqu'à 6/2 5/0, service à suivre pour lui, tout allait bien. Puis au changement de côté, le joueur se retrouve perclu de crampes. Il prend sa position de serveur avec toute les peines du monde, sur une jambe. 8 balles de match et 3 crampes plus tard, Jérome se retrouve à 5-2 ... Nouveau service pour le match, tout les spectateurs (président, manager, warriors à la pelle) sont derrière lui. Jérome ne cesse de répéter que ce match, il l'a déjà perdu. Et à sa dixième balle de match, il le gagne. Standing ovation pour la conclusion la plus laborieuse de la soirée, mais en même temps la plus belle. En tout cas Jérome, tu peux désormais te convaincre qu'aucun match n'est perdu d'avance. 

Pour les matchs des non-guerriers, Murray continue son parcours, Philippe Trzan alias le joueur de la jungle a eu beau frappé comme un gorille, Mars l'a mis dans le rouge et a fini par lui faire perdre la banane : victoire en deux sets.

Je vous invite ce week end à découvrir dans la Gazette un portrait de ces warriors !

A très bientôt